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bon appétit!

de-ravioles-en-pelminis

pourquoi ce titre??? j'ai des idées parfois... un peu spaces, mais celle-ci elle est plutôt
logique, je viens du vercors où la raviole est plutôt connue, on sait tous ce que c'est
"une grosse" et la magasin qui vend les meilleures c'est "La mère Maury"
et bien en sibérie, la raviole d'ici s'appelle "pelminis"  elle est "damachnié" (faite à la main)
pour la plupart, et ressemble à ce que je connais.
reste qu'il y a plusieurs noms suivant avec quoi c'est farci! soit viande, pomme de terre, pomme
de terre et chamignons, crème et champignons et même sucré, fourré aux baies et à la confiture.

Roxane Sarrazin | Créez votre badge

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Texte Libre

LA PATIENCE:

UNE QUALITE RUSSE!

 

 

S'armer de patience, combien l'expression

 est juste! 

La patience est effectivement une

 arme, et qui s'en munit,  rien ne saurait

l'abattre.  

 (Cioran)

ll faut une infinie patience pour

attendre toujours

 ce qui n'arrive jamais.   (Pierre Dac)

 

 La patience a beaucoup plus

de pouvoir que la force. 

 (plutarque)

 Combien pauvres sont ceux qui

n'ont point de patience.

(shakespeare)

On devrait apprendre la patience

dans un pays étranger,

car c'est là la vraie mesure

 du voyage. Si l'on ne souffre pas

de la frustration

de ses habitudes, comment peut-on

être certain que l'on est vraiment en 

 train de voyager? 

(g. diamant)

Chaque européen qui vient en Inde

apprend à avoir

de la patience s'il n'en n'a pas et

la perd s'il en a.     (proverbe indien

qui pourrait

tout aussi bien être russe!)

La patience est le sourire de l'âme.   

           (P. Obrecht) 




Tu seras un homme,

 mon fils.

 

Si tu peux voir détruit l'ouvrage

de ta vie
Et, sans dire un seul mot te remettre

à bâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain

de cent parties
Sans un geste et sans un soupir.

 

Si tu peux supporter d'entendre

 tes paroles
Travesties par des gueux pour

exciter les sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs

 bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot.

 

Si tu sais méditer, observer et

 connaître,
Sans jamais devenir sceptique

ou destructeur,
Rêver, sans laisser ton rêve être

ton maître
Penser, sans n'être qu'un penseur.

Si tu peux être dur sans jamais

être en rage,
Si tu peux être brave et jamais

 imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais

être sage,
Sans être moral ni pédant.

 

Alors, les rois, les dieux, la chance

et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves s

oumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois

 et la gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Rudyard Kipling

 

 


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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 06:34

 

 

 

Né en Sibérie, il vient d.obtenir la nationalité française à 96 ans

 Et si c'était lui l'Europe?

 

 

 lorsqu'il est entré dans l'amphithéatre du lycée européen charles de gaulle, à Dijon on ne sait si alexandre glotoff est plus impressionné que les élèves venus l'écouter. Entre ce vieux monsieur de 96 ans et les lycéens apprenants le russe, le polonais ou le Français, il y avait comme un raccourci d.Europe saisissant. Une Europe bien différente de celle des tracas politico-économiques. A la fois plus humaine, plus tragique, plus épique.Moins étriquée également car cette histoire européenne commence loin, à l'Est, dans un village sibériennommé Kouïtoune. C.est là qu.un jour de mai 1913 naît celui qui ne s.appelle pas encore Alexandre,mais Christophor. Pendant que la Russie d.alors devient soviétique, ce fils de paysan connaît une adolescence tumultueuse.D.une certaine façon, elle annonce ce que sera la vie d.un homme qui aura attendu l.âge de 96 ans pour obtenir la nationalité française, en février dernier. Pour en arriver là, le chemin parcouru semble à peine croyable et si on le connaît aujourd.hui, c.est grâce à Robert Glotoff-Viel, le fils d.Alexandre. Dans un ouvrage intitulé 

 ChristophorGlotoff, l.hommedu Baïkal. publié aux éditions du Murmure, il a retracé l.itinéraire de ce père, dicté par les aléas de l.Histoire, aux allures de roman picaresque,le tragique en plus. La Seconde Guerre mondiale est le pivot de sa vie. L.événement qui justifiait qu.à la veille du 8Mai et du 65e anniversaire de la fin du conflit, Alexandre Glotoff ait quitté son village jurassien deMenotey, près d.Auxonne, pour venir rencontrer des lycéens dijonnais. En cette année de célébration de la Russie  en France, Fabrice Diot, enseignant du lycée Charles-de-Gaulle, avait trouvé pertinent de commémorer la fin de la guerre à travers le parcours d.Alexandre Glotoff. Car avant même sa mobilisation dans l.armée Rouge, en 1940 pour la guerre en Finlande puis à partir de 1941, au moment de l.invasion allemande, le jeune homme qu.il était alors avait traversé illégalement la frontière russo-chinoise, était passé par une mine d.or au Japon et un chantier au Kamtchatka, immense péninsule de l.extrême-orient russe. De quoi forger le caractère des plus endurcis,mais le pire restait à venir. La Seconde Guerre mondiale, Alexandre la débute sous l.uniforme de l.armée soviétique. Fait prisonnier, il se retrouve ensuite dans un bataillon d.Ukrainiens. C.est à la suite d.une des nombreuses évasions qui jalonnent cette période de sa vie qu.Alexandre Glotoff arrive en France, où il rejoint, en 1943, les rangs de la résistance, du côté de Pierre-de-Bresse. Finalement, il ira bien jusqu.à Berlin en 1945,mais sous l.uniforme.américain. La fin des hostilités le place alors  dans une situation délicate. Il est hors de question pour lui de retourner en Union Soviétique,où il sait le sort qu.on lui réserve,puisqu.il aura été considéré comme déserteur. C.est à cette période qu.il change de prénom et côté Russe, on le croit si bien mort que son nom apparaît sur le monument à la mémoire des soldats tombés au front de Kouïtoune. Le terme de la guerre marque le début d.une nouvelle vie, dans laquelle prendra place Sophie, son épouse, d.origine polonaise, et la France, où il décide de rester. Dans les années 1960,il fera une première demande d.obtention de la nationalité française, restée infructueuse, jusqu.au 18 février dernier oùun courrierministériel l.informait finalement que sa nouvelle requête avait été satisfaite. Soulagé, Alexandre Glotoff pouvait écouter les lycéens de Charles-de-Gaulle entonner l.hymne national russe debouts devant lui.Au revers de son veston, brillaient doucement la croix du combattant, celle du combattantvolontaire de la résistance et la médaille de la reconnaissance de la nation. Des décorations décernées par l.Etat Français qui voisinaient avec un petit ruban couvert de bandes marron et orange : la croix de Saint-Georges que les Russes arborent pour célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale. (appelée grande guerre patriotique par les russes)

 

 

 

IRINA KORNEEVA

BERTY ROBERT

 

 

 

Merci à ROBERT VIEL (son fils) de m'avoir permis de publier l'histoire hors du commun de son père sur mon blog.

 

Robert VIEL est écrivain vous pouvez retrouvez le livre retraçant la vie de son père  sur

 

http://www.editions-du-murmure.fr/produit/13/9782915099256/Christophor%20Glotoff  

Alexandre GLOTOFF est mort cet été à 97 ans, continuons à faire vivre son histoire!

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